Quelle est la différence entre Rêver et Imaginer

Partager sur FacebookPartager sur WhatsAppCopier l'URL dans le Clipboard

La différence entre rêver et imaginer

est que “rêver” est faire des rêves en dormant. — Note : S’emploie absolument et intransitivement, ou transitivement en parlant de l’objet même du rêve tandis que “imaginer” est se représenter quelque chose dans l’esprit.


rêver

imaginer

Verbe

  • Faire des rêves en dormant. — Note : S’emploie absolument et intransitivement, ou transitivement en parlant de l’objet même du rêve.
  • (Vieilli) Être en délire, délirer.
  • (Par extension) Dire des choses déraisonnables, extravagantes.
  • Être distrait, laisser aller son imagination sur des choses vagues, sans aucun objet fixe et certain.
  • Laisser aller librement son imagination, ses pensées.
  • Se réfugier dans ses souvenirs, dans son fantasme, dans son imagination, dans ses projets.
  • Espérer, désirer.
  • (Vieilli) Penser, méditer profondément sur quelque chose.
  • (Transitif) S’absorber dans un désir.
  • (Pronominal) S’imaginer être.

Verbe

  • Se représenter quelque chose dans l’esprit.
  • Inventer.
  • s’imaginer transitif
  • Croire quelque chose sans beaucoup de fondement. La petite dame du type « conoïde » tristement inexpressif, que l’absence de menton fait comiquement grimacer alors qu’elle s’imagine gracieusement sourire, se proclame volontiers reine de beauté, […]. — (Auguste Dietrich, 31 décembre 1911, « Préface » de Fragments sur l'histoire de la philosophie, par Arthur Schopenhauer, Paris : Librairie Félix Alcan, 1912, p. 12)La courte nuit d’été lui parut cependant interminablement longue. Il éprouvait une sensation désagréable d’insécurité et il s’imaginait, sans la moindre raison, que le jour la dissiperait. — (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 98 de l’éd. de 1921)Ah ! les gens qui ne pratiquent pas s’imaginent que rien n’est plus facile que de prier. Je voudrais bien les y voir ! — (Joris-Karl Huysmans, La Cathédrale, Plon-Nourrit, 1915)Un soir pluvieux, Corinne laissa entendre qu'elle était amoureuse. J'allais m'en montrer consterné mais je craignis que ma consternation ne prêtât à confusion et ne fût mal interprétée : il ne fallait pas qu'elle m’imaginât épris d'elle. — (Thomas Baudouin, Iñés, Nouvelles Éditions Latines, 1957, chap. 4)

Commentaires:


Captcha: